« En sortant du CHU, je voulais opérer un maximum, donc je me suis lancé en libéral chez Point Vision »

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Tous les choix sont ouverts à un jeune ophtalmo à la sortie du CHU. Le Dr Dhiaeddine Ammous, très avisé, a bien pesé le pour et le contre, qu’est ce qui qui comptait vraiment pour lui, il a choisi de se lancer avec Point Vision, il nous raconte pourquoi.

« En sortant du CHU, je voulais opérer un maximum, donc je me suis lancé en libéral chez Point Vision »

© D. R.

What’s up Doc : Vous êtes chez Point Vision depuis février dernier, qu’est ce qui a motivé votre choix ?

Dhiaeddine Ammous : Je suis ophtalmo, j’ai 37 ans, j’ai fait mes études à Lariboisière à Paris, puis j’ai travaillé comme assistant à l’hôpital de Dax dans les Landes. J’avais validé mon secteur 2, et j’avais le choix entre passer le concours de PH et rester à l’hôpital, ou me lancer en libéral. Après plusieurs semaines d'hésitation et de réflexion, j’ai décidé de m’installer en libéral. Mais restait la question de savoir, si je m’associais dans un cabinet ou si je m’installais avec Point Vision ou un autre groupement d’ophtalmos. J’avais donc ces trois choix devant moi.

 

Alors qu’est-ce qui a fait pencher la balance vers Point Vision ?

D.A. : Pour plusieurs raisons : la première chose, c’est que j’ai choisi avant tout le centre Point Vision de Cavaillon, car il y avait là-bas déjà 4 ophtalmos, mais pas de chirurgien. Donc je savais que j’allais arriver là-bas en tant que chirurgien et que j’allais opérer les patients recrutés par mes collègues.

 

Je voulais opérer au maximum, car la chirurgie est plus rentable que la consult, et dans ce centre, je savais que côté chirurgie, je serai servi

 

Et vous, vous vouliez opérer au maximum ?

D.A. : Exactement, je voulais opérer au maximum, car la chirurgie est plus rentable que la consultation. Et là je savais que dans ce centre côté chirurgie, je serai servi. Après pour la consultation, je voulais créer une consultation spécialisée, glaucome, rétine médicale. Avec Point Vision j’ai une consultation de flux, mais je peux aussi paramétrer une consultation spécialisée, je filtre, je décide de l’âge de mes patients, leurs pathologies, problème de rétine, etc. Donc ça c’est plutôt pas mal. Et dans un cabinet libéral classique, j’aurais été obligé de voir un peu de tout. Là dans le centre à Cavaillon nous sommes nombreux, donc il y a des ophtalmos pour les enfants, certains pour les lentilles, il y a plusieurs sous spécialités, et ça ne pose pas de problème.

 

Et là chez Point Vision Cavaillon dès votre arrivée vous aviez un planning rempli de chirurgie ?

D.A. : J’ai commencé par des remplacements dès le mois d’octobre, et c’est en février que j’ai commencé à travailler sous mon nom. Donc pour être honnête, j’ai préparé le terrain pendant 4 mois. Et très rapidement, j’ai eu mes blocs remplis.

 

Vous êtes sur un ratio de combien d’opérations ?

D.A. : Alors ça dépend, parce que je prends pas mal de congés, mais là par exemple pour le mois de mai, qui a été un peu exceptionnel, j’ai dû avoir 70 patients opérés. Mais c’est toujours entre 40 et 60 opérations par mois.

 

Vous me parlez de vacances, vous avez choisi Point Vision aussi pour les 10 semaines de vacances ?

D.A. : Exactement, et ça c’est le deuxième volet qui a déterminé mon choix. En fait, je m’ennuie très facilement et très rapidement. Déjà à l’hôpital, je prenais tous mes congés, pourtant on me proposait de les payer. Je ne peux pas travailler 11 mois sur 12, c’est impossible pour moi. Je bosse beaucoup mais toutes les 4 semaines, il faut que je fasse une pause. Chez Point Vision, je fais 5 jours par semaine avec une demi-journée de repos en plus toutes les deux semaines.

 

Comme je fais de l'électro-physiologie et de la rétine médicale, on a rajouté un bloc de consultation spécialisée et on a rénové la salle d'IVT, j'ai aussi une OCT spectralis

 

Et enchainer de l’hôpital directement chez Point Vision, votre pratique médicale a changé ?

D.A. : J’ai trouvé que c’était très performant. Déjà il y a une super équipe d’orthoptistes, très compétente, et c’est indispensable pour les aides à la consultation. Ça facilite beaucoup le travail. Et les secrétaires aussi sont très performantes, et connaissent leur travail, savent parler aux patients, pour organiser le bloc, et ça aussi ça facilite beaucoup la vie du médecin. Et pour ce qui est du matériel, Point Vision a fait beaucoup de travaux dans le centre. Comme je fais de l’electro-physiologie et de la rétine médicale, on a rajouté un bloc de consultation spécialisée et on a rénové la salle d’IVT. C’était un investissement. Je leur ai aussi demandé une OCT spectralis qui coûte très chère. Et bientôt on aura l’angiographe.

Aucun regret de ne pas vous être lancé seul ?

D.A. : Je savais que je n’allais pas m’installer tout seul, c’est un investissement trop colossal. Et si ça ne marche pas, c’est trop risqué. Je ne dis pas que ça ne rapporte pas, mais il faut faire un choix dans la vie, et moi je suis du genre prudent. Avec Point Vision, on gagne très bien notre vie, peut-être qu’il est possible de gagner encore plus tout seul, mais le risque est vraiment plus important aussi. J’ai fait une comparaison très réfléchie. Moi je veux pouvoir rentrer chez moi tranquille, avec aucun crédit sur le dos, c’est très important pour moi.

Vous installer avec Point Vision ça vous a couté zéro euro ?

D.A. : Oui c’est zéro euro, mais moi j’ai décidé d’acheter des actions. J’en ai acheté peu, car comme le centre marche très bien les actions sont chères. Mais il n’y a pas d’obligation. Je ne voulais pas prendre de prêt, je veux dormir tranquille et serein. Et quand j’ai fini d’opérer je rentre chez moi tranquille, sans compta, sans gestion des salaires des collaborateurs, sans administratif. Ça aussi c’est très important. Ne s’occuper de rien, ne pas gérer les consommables, vérifier les stocks, passer les commandes, les orthoptistes, les secrétaires malades…

 

Le médecin choit son rythme de consultation, moi j'ai gardé mes habitudes de l'hôpital, je prends mon temps avec mes patients, je ne veux rien bâcher, tout regarder

 

Et il y a aussi la possibilité de changer, de déménager, d’être plus libre tout en étant libéral ?

D.A. : Tout à fait. Pour quelqu’un qui ne veut rester libre, c’est une très bonne équation. Et très important aussi, le médecin choisit sa manière de pratiquer, son rythme de consultation. Par exemple, moi j’ai gardé mes habitudes de l’hôpital, de prendre mon temps avec mes patients. Je ne veux rien bâcler, je veux tout regarder. J’ai gardé les mêmes réflexes. Ma patientèle est très intéressante, avec mes plages de consultation spécialisée, on m’adresse les patients pour un deuxième avis, s’il y a un souci de rétine, de glaucome. J’ai des dossiers très pointus, très compliqués. Je n’ai pas du tout cette consultation d’ordonnance copiée collée pour des lunettes. J’ai une seule journée par semaine où je fais du flux, le reste du temps je ne fais que de la pathologie.

Et avez-vous déjà pu apprécier l’entraide des ophtalmos Point Vision ?

D.A. : On est nombreux à consulter, donc s’il y a un souci ou un doute sur un cas, on peut appeler un autre ophtalmo, plus âgé, plus expérimenté, et c’est très rassurant. Surtout quand il y a un cas complexe, ça permet d’être serein. Là on est en train de voir comment on va créer une réunion mensuelle de staff entre médecins pour statuer sur les cas compliqués. Nous sommes 7 opthalmos à Cavaillon. Et les cas intéressants ne manquent pas. Je suis satisfait de mon choix d’exercer chez Point Vision. J’espère que ça va continuer comme ça.

 

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