ECNi, Paces : les conseils futés des étudiants

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WUD donne la parole aux étudiants santé qui se lancent dans le bachotage des examens et concours de ces prochaines semaines. Aujourd'hui nous publions le témoignage d'Elise, qui a passé la Paces, et vous prodigue quelques conseils pour ménager sa monture, tout en atteignant ses objectifs... 

ECNi, Paces : les conseils futés des étudiants

"Je suis primante et j’ai choisi de faire PACES pour devenir sage-femme. L’adaptation lycée/fac s’est faite progressivement, facilitée par une pré-rentrée avec le tutorat de ma fac. Ça m’a mise en confiance pour débuter l’année, j’ai pu commencer à aborder des cours importants, des points difficiles du programme et surtout ça m’a donné une idée de ce qui m’attendait en douceur.
 
Au final, le plus difficile pour moi au début de cette PACES n’a pas été de renoncer aux sorties et au temps libre mais d’acquérir une autodiscipline suffisamment solide pour ne pas me laisser aller et procrastriner. Pour cela il faut évidemment une motivation et un objectif bien déterminés qu’il ne faut pas lâcher de vue. Bien sûr, il y a eu des moments difficiles, comme des classements aux colles et aux concours blancs moyens, mais je ne me suis jamais dit que c’était fichu et au contraire ça me donnait la rage pour mieux réussir la fois d’après.
 
Le mois de révisions au premier semestre a lui aussi été difficile pour moi parce que je ne me laissais aucun répit. Je faisais tous les jours 8h-21h30 sans sport, sans aucune sortie, sans rien qui me plaisait et le tout en m’épuisant parce que je ne m’écoutais pas suffisamment. Ça m’a valu de gros coups au moral et je culpabilisais si je prenais une longue pause alors que j’en avais besoin. Je fais les choses différemment pour ces révisions du S2, je me lève plus tard et je suis plus souple pour ce qui concerne mes envies, tout en gardant mon assiduité et un rythme soutenu. Je m’accorde aussi plus de répit parce que j’ai pu être à jour dans tous mes cours en arrivant en révisions et je n’avais pas de retard comme au S1. En effet, j’ai eu un déclic sur mes méthodes de travail en commençant le S2 et ça m’a permis de mieux apprendre mes cours, ça fait gagner un temps fou et ça m’a aussi enlevé du stress de voir que j’étais efficace et que mes résultats étaient meilleurs qu’au S1.
 

Satisfaction énorme

Si je prends du recul sur cette année, je me dis que la plupart des choses que j’ai apprises m’ont plu voire fascinée et c’est un sentiment de satisfaction énorme que de se rapprocher de son objectif en ayant appris des choses super intéressantes. Et puis certes, j’ai du mettre entre parenthèses une partie de ma vie sociale mais j’ai quand même rencontré de super personnes et ai passé beaucoup de bons moments dans l’amphi, au RU et à la BU avec mes amis. Tous les petits riens sont bons à prendre et font du bien.
 
Pour conclure, s’il y a bien un message que je voudrais faire passer c’est qu’il faut se faire confiance et jouer le tout pour le tout. Si je m’étais écoutée je ne me serais jamais inscrite en PACES, parce que tout le monde nous répète « oui mais tu sais, c’est dur médecine » et aussi parce que j’avais cette idée en tête que seuls les génies pouvaient réussir cette année. Mais ce que j’ai toujours voulu c’était être sage-femme, je ne voulais pas aller en Belgique, je voulais tenter ma chance ici et je savais pourquoi je signais. Je suis partie du principe que soit je ferai les choses bien soit pas du tout, alors je me suis donnée à fond. Mes résultats du S1 étaient bien meilleurs qu’en colles et aux concours blancs – comme quoi rien n’est jamais joué ! Il faut toujours relancer la machine et refuser l’échec si c’est ce qu’on veut le plus au monde. Il n’y a rien de pire que des regrets."
 
 

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