«D’ici la fin de semaine», des patients ukrainiens vont arriver dans les hôpitaux français

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Les 27 pays de l'Union européenne ont réservé plus de 10.000 lits d'hôpitaux pour des Ukrainiens, et la France pourrait accueillir de premiers patients "d'ici la fin de semaine", ont annoncé mardi 15 mars, la commissaire européenne à la Santé Stella Kyriakides et le ministre français Olivier Véran.

«D’ici la fin de semaine», des patients ukrainiens vont arriver dans les hôpitaux français

"Nous nous assurons de réserver plus de 10.000 lits dans les hôpitaux des Etats membres pour y transférer les patients en attente de soins", a dit Mme Kyriakides lors d'une conférence de presse.

"Cela comprend les lits pour les patients en pédiatrie, pour les nouveau-nés prématurés et leurs mères, pour les patients atteints d'un cancer, les grands brûlés et les patients en unité de soins intensifs", a-t-elle ajouté.

Pour gérer le transfert des Ukrainiens fuyant la guerre vers des hôpitaux européens, des "hubs sanitaires" -- points de contrôle de l'état de santé des patients -- seront installés aux frontières entre l'UE et l'Ukraine.

La Commission européenne avait évoqué ces mesures la semaine dernière.

D'ores et déjà, "des premiers patients en pédiatrie ont été transférés cette semaine de la Pologne à l'Italie", a précisé Mme Kyriakides, qui s'attend à "plus de transferts".

Depuis le début de la crise, l'Italie a accueilli plusieurs dizaines d'enfants ukrainiens malades, dont au moins 24 en Lombardie et 13 dans le Piémont, selon les autorités locales.

En France, les premiers malades en provenance d'Ukraine pourraient arriver "d'ici à la fin de la semaine", en fonction des besoins, a indiqué M. Véran.

L'envoi de personnels médicaux et soignants dans les pays frontaliers n'est en revanche pas prévu car les 27 n'ont "pas eu de demandes" en ce sens.

Afin de "réduire la pression hospitalière aux frontières", M. Véran a rappelé que l'UE envoyait des médicaments et du matériel médical, mais n'a pas exclu le "déploiement" ou la "construction d'hôpitaux temporaires".

Avec AFP

 

 

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