Classement des CHU : Saint-Étienne remonte la piste

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Petit mais attractif, l’internat de Saint-Étienne a gagné 3 places au classement. Stages, ambiance, qualité de vie : un trio gagnant. 

Classement des CHU : Saint-Étienne remonte la piste

Lentement mais sûrement, le CHU de Saint-Étienne gagne des places au classement : 26e en 2019, 25e en 2021 et 22e en 2022. L’internat de Saint-Étienne est petit en effectifs – avec des promos de moins de 100 étudiants par spécialité – mais c’est d’autant plus facile d’y nouer connaissance dès le début de l’année. « Il y a de l’entraide et de l’ambiance, c’est plus convivial que les internats des grandes villes », souligne Elora Gaudry, interne en psychiatrie et présidente de l’Association des internes de Saint-Étienne (AISE).
Les stages périphériques sont dans un périmètre kilométrique moins vaste que pour d’autres CHU et les internes y ont accès en moins d’une heure de route, ce qui est un gros plus par rapport à d’autres internats ! « Nous avons de très bonnes remontées de nos terrains de stage, à la fois pour la qualité de l’encadrement et pour le repos de garde, qui est majoritairement respecté partout. De toutes façons, au moindre problème, nous avons du poids en tant que syndicat pour discuter avec la direction de la Faculté, qui est à notre écoute », indique Elora. 

50 % des internes restent sur le territoire

De son côté, le doyen de la faculté de médecine, le Pr Philippe Berthelot, se félicite lui aussi de cette bonne place. « Saint-Étienne a longtemps souffert d’une image d’ancienne ville minière, un peu triste, mais ce n’est plus le cas aujourd’hui ». La ville et son CHU bénéficient aujourd’hui de nombreux facteurs d’attractivité : la proximité géographique avec Lyon (qui permet à certains internes de se former à Saint-Étienne tout en continuant de vivre dans la métropole régionale), une qualité de vie excellente pour un budget inférieur à celui de la vie lyonnaise, une faculté moderne refaite à neuf en 2015, un CHU performant avec un beau plateau technique et des terrains de stage variés et appréciés.

https://www.whatsupdoc-lemag.fr/classement/specialites-par-etablissement/2023/80


Signe qui ne trompe pas : plus de 50 % des internes restent sur le territoire après leur formation. La faculté de médecine a d’ailleurs décidé de travailler son image et sa communication cette année. « Nous restons modestes par rapport à notre voisin lyonnais mais nous avons décidé de mieux nous "vendre". Nous venons de recruter une chargée de communication qui va développer notre site internet et mieux faire connaître nos carrières hospitalo-universitaires auprès des lycéens. Ce sont deux de nos priorités pour 2023 », expose le doyen. Même volonté de renouveau du côté des représentants des internes. « Niveau com’, tout a été laissé en plan pendant le Covid. Nous avons relancé le site internet du syndicat l’année dernière, alors qu’il était complètement planté, peut-être que ça a redonné de la visibilité à la subdivision. On a aussi fait beaucoup de com’ auprès des externes sur le post-ECN, et on a relancé des événements type afterwork, soirées. On est au top sur l’accueil des nouveaux internes ! »

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