Notre classement analyse les choix de CHU et de spécialité formulés par les nouveaux internes en fonction de leur rang de classement. Cette analyse exclut les étudiants du Service de santé des Armées (SSA) ainsi que ceux sous contrat d’engagement de service public (CESP), qui choisissent parmi des postes dédiés. Ces résultats permettent de classer les 28 CHU et les 44 spécialités selon le rang de classement moyen des futurs médecins qui les ont choisis. Ensuite le classement est établi pour les CHU au sein de chaque spécialité et pour les spés au sein de chaque CHU.

Le classement des CHU

Vive la Bretagne !

Les Bretons prennent la main cette année.  Le CHU de Rennes arrive en tête, après avoir pris deux places et détrôné Grenoble !  Même Brest grapille deux places pour arriver 17^e, suivi de près par Rouen, qui est 18^e cette année.

Le trio de tête est donc le CHU de Rennes, le CHU des Hospices Civils de Lyon, fidèle à lui-même, et le CHU de Montpellier-Nîmes qui a gagné trois places.

En queue de classement on trouve le CHU de Reims, le CHU de Limoges et le CHU d’Amiens. Avec quand même une petite remontée d’une place pour les CHU de Reims et de Limoges.

Une déception pour le CHU de la Réunion qui après une ascension incroyable ces dernières années, est redescendu à la 10^e place, une chute de 6 places. Le CHU de Martinique Point à Pitre est à la 15^e place et a grimpé d’une place.  

Le classement général des Spé !

La santé mentale ne va pas s’améliorer mais nous aurons l'embarras du choix pour se faire retoucher le nez 

C’est sans surprise, cette année, que le tiercé de tête de notre classement demeure constitué, dans l’ordre, de la chirurgie plastique, reconstructrice et esthétique, de l’ophtalmologie, de la dermatologie-vénéréologie, suivi de près par la médecine cardiovasculaire. La Néphrologie gagne 2 places et se hisse dans le top five. En revanche, la chirurgie maxillo-faciale en perd 2.

Les grandes surprises de cette année sont la rhumatologie qui a dégringolé de 9 places, la neurochirurgie avec une chute de 4 places et la gastro-entérologie et hépatologie qui accusent une baisse de 3 places.

Fidèles au poste nous retrouvons encore cette année, sans changement, en fin de classement : médecine et santé au travail, biologie médicale et santé publique.

Et donc si la Santé mentale est une priorité du quinquennat, elle ne l'est pas encore tout à fait dans la tête des médecins, la psychiatrie gagne une place, pour pointer 40^e du classement. Un espoir ?