Chikungunya, dengue et zika sont de retour

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Santé Publique France a publié ses bulletins épidémiologiques de la semaine.  Le Covid et la grippe sont derrière nous. Avec l’arrivé des beaux jours il est temps d’être vigilant sur les cas de chikungunya, dengue et zika. Par ailleurs, la fièvre du Congo frappe l’Irak.

Chikungunya, dengue et zika sont de retour

© IStock 

C'est une bonne chose, mais on ne se lasse pas de le répéter, le Covid reste à un niveau très bas en France métropolitaine, pas de nouvelles hospitalisations. En Outre-mer, c'est à La Réunion que le taux d’incidence reste le plus élevé. Mais a priori, le printemps devrait continuer à se dérouler calmement sur le front du Covid.

Avec les beaux jours, et les températures clémentes, les moustiques pointent leurs trompes. il faut donc porter une attention particulière aux cas de chikungunya, dengue et zika en France métropolitaine.

Depuis le début du mois de mai ont été identifiés dans la métropole  : 

  • 11 cas de dengue, et pour l'instant aucun cas de chikungunya et de zika cette semaine.

Les foyers de dengue se trouvent en Martinique et en Guadeloupe. Ces foyers ont été à l’origine de 31 cas importés de dengue en métropole depuis le mois de mars 2023.

La fièvre hémorragique de Crimée-Congo dite fièvre du Congo a tué treize personnes sur une centaine de cas de contamination

Partons pour l'Irak. Là-bas, la fièvre hémorragique de Crimée-Congo dite fièvre du Congo a tué treize personnes sur une centaine de cas de contamination depuis début 2023, a annoncé le ministère de la Santé.

Interrogé par l'AFP, le porte-parole du ministère de la Santé Saif al-Badr a assuré que l'intensité de la maladie transmise par les tiques ou le bétail, était "pour le moment plus faible" que l'année passée marquée par un pic épidémique avec au moins 212 contaminations et 27 décès.

Cette année encore, la province pauvre et rurale de Dhi Qar (Sud) enregistre le plus de cas avec 28 contaminations dont six décès, souligne le porte-parole.

Les personnes les plus touchées par la fièvre hémorragique sont les éleveurs de bétail ainsi que les employés des abattoirs, a précisé le porte-parole cité par INA.

La maladie est considérée comme endémique en Irak avec des cas signalés depuis 1979. Mais la flambée de 2022 est d'autant plus notable qu'entre 1989 et 2009, seuls six cas avaient été signalés, suivis par trois cas mortels en 2018 et "33 cas confirmés en 2021, dont 13 décès", selon l'OMS.

Parmi les hypothèses retenues par l'OMS pour expliquer ce bond, l'absence de campagnes de pulvérisation de pesticides sur les bêtes en 2020 et 2021 qui a permis à la population des tiques d'augmenter.

Avec AFP

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