Répétant depuis des semaines que sa grande consultation --promise par le chef de l'Etat-- ne sera "pas une énième concertation qui ne débouchera sur rien", François Braun doit à présent "engager la dynamique et préciser le calendrier", selon son entourage.
Au coeur d'un département, la Sarthe, devenu l'emblème des déserts médicaux, le ministre doit prendre la parole vers 16H00, devant plusieurs centaines de représentants des soignants, des usagers du système de santé et des élus locaux, pour expliquer comment il compte relever "le défi de l'accès aux soins", placé "au coeur de l'enjeu" par le président de la République.
Des propos qui augurent de décisions rapides
Un discours en clôture d'une journée d'échanges sur certains thèmes déjà identifiés, comme "la permanence des soins et la réponse aux besoins de soins non programmés", autrement dit les gardes et les consultations sans rendez-vous.
"J'aborde le débat sans tabou", a affirmé François Braun la semaine dernière, en présentant à l'Assemblée le budget 2023 de la Sécurité sociale, qui aura "vocation à être enrichi par les propositions issues du CNR santé" --une instance "complémentaire" de "la démocratie parlementaire", a-t-il assuré.
Des propos qui augurent de décisions rapides, alors qu'une dizaine de propositions de loi, venant d'opposants de droite comme de gauche, ont déjà été déposées depuis le début du quinquennat. Raison de plus pour passer sans délai du diagnostic au traitement.
Avec AFP